Durocortorum (Reims)

La trame urbaine à l’épreuve des données micromorphologiques

Auteurs : Pascal Neaud (INRAP), Marie-caroline Charbonnier (INRAP), Yoann Rabaste (INRAP),

L’intérêt porté aux rues antiques de Reims/Durocortorum remonte au début du XVIIe s., mais le travail de recherche le plus abouti date de 2004 avec le mémoire de maîtrise d’archéologie de François Berthelot qui propose un premier essai de synthèse sur la structuration et l’évolution des rues antiques de Reims. Depuis cette date, plusieurs publications ont abordé le réseau viaire de la ville, mais toujours d’un point de vue planimétrique et sans en faire un sujet central.
Le projet de recherche vise une approche pluridisciplinaire du réseau viaire afin d’en dégager les principales dynamiques. Les nombreux sites récemment fouillés dans le cadre de l’archéologie préventive vont permettre d’affiner, de compléter et de proposer une nouvelle lecture de la trame viaire de la ville antique de Reims en offrant notamment une carte diachronique évolutive en SIG.

Porteurs du projet : Pascal Neaud (INRAP), Marie-caroline Charbonnier (INRAP), Yoann Rabaste (INRAP)

La visualisation des données peut se faire de deux façons.
Soit les données brutes (onglet ci-dessous WEBSIG) ou plus loin dans l’article sous forme de cartes interactives commentées.

WEBSIG


Partenaires institutionnels

AOROC - UMR8546-CNRS/ENS INRAP - Institut National d’Archéologie Préventive

Auteurs : Pascal Neaud (INRAP), Marie-caroline Charbonnier (INRAP), Yoann Rabaste (INRAP)

Reims antique est un site singulier par sa superficie estimée à 600 ha au Haut-Empire ; il s’agit de la plus grande agglomération des Gaules et de Germanie. Cette superficie hors normes, délimitée par un fossé d’enceinte, serait liée à sa promotion au statut de capitale de province de Gaule Belgique évoquée par Strabon (Géographie, IV, 3, 5). L’ampleur et l’importance du site se traduit par plus de cent trente opérations de fouilles archéologiques de sauvetage ou préventives depuis les années 1970. On ne reviendra pas ici sur l’abondance des découvertes et on préfère renvoyer vers les nombreuses publications dont la plus récente date de 2022 (Cavé 2022).

Malgré cette littérature archéologique riche, aucune publication de synthèse n’a concerné la trame viaire de Reims/Durocortorum. C’est de ce constat qu’est né le projet Durocortorum : organisation, évolution et restitution de la trame viaire.
En effet, si l’intérêt porté aux rues antiques de Reims remonte au début du XVIIe s. avec les premières mentions de découvertes (Bergier 1622 : 169-173) et qu’un travail de maîtrise d’archéologie inédit constitue un premier essai de synthèse (Berthelot 2004), les publications s’intéressant au réseau viaire de Durocortorum n’en font jamais un sujet central et il a toujours été présenté de façon planimétrique (par exemple Chossenot, Esteban, Neiss 2010 : 68 sq. ; Berthelot, Poirier 2010 : 22 sq. ; Rollet et al. 2013 : 16 sq. ; Balmelle et al. 2019 : 350 sq.). Le projet actuel vise une approche pluridisciplinaire du réseau viaire afin d’en dégager les principales dynamiques (rôle dans l’origine de la ville, rapport avec les espaces desservis et attenants, etc.). Afin de mener à bien ce projet porté par Pascal Neaud, une équipe interdisciplinaire de l’Inrap a été montée afin de conduire les approches :
 géomatique et topographique (Patrick Huard et Yoann Rabasté [édition des cartes]) ;
 géoarchéologique/micromorphologique (Marie-Caroline Charbonnier) ;
 chronologique (Pierre Mathelart) ;
 architecturale (Pascal Neaud).
Analyser la trame viaire de Reims antique est un travail de grande envergure puisque, sur une période allant de 1972 à 2020 (une mention en 1910), le corpus étudié compte soixante-dix-sept opérations (soixante-trois fouilles, dix diagnostics, une surveillance de travaux et trois de type non défini) pour un total de cent six tronçons de rues.
Si les axes de circulation découverts jusqu’en 2004 ont préalablement fait l’objet d’un recensement par F. Berthelot, ceux mis au jour entre 2005 et 2020 (soit trente-et-un tronçons pour trente-quatre opérations) sont des données inédites qui vont donc permettre d’affiner, de compléter et de proposer une nouvelle lecture de la trame viaire de la ville antique de Reims en offrant notamment une carte diachronique évolutive en SIG.
Outre une actualisation du réseau viaire de Durocortorum, les apports de ce projet sont variés. À grande échelle, il permettra de disposer d’un SIG analytique, fonctionnel, cohérent et évolutif et d’une typo-chronologie des rues et axes principaux. À petite échelle, certains aspects abordés pourraient servir de modèle à l’étude du réseau viaire d’une ville antique, comme la modélisation topographique des rues ou les restitutions 3D envisagées pour certains axes, mais surtout l’intégration des données géoarchéologiques et l’analyse qui en est faite à l’échelle de la ville (modes de construction et mise en perspective avec les types espaces desservis ou attenants).


Reims et l’approche cartographique des données micromorphologiques

  • Introduction
    Le projet, conduit dans le cadre des recherches archéologiques menées à Reims, a pour objectif de documenter et d’analyser les vestiges antiques à travers une approche cartographique approfondie. Cette initiative, fruit d’une collaboration multidisciplinaire, permet de contextualiser les découvertes archéologiques récentes en archéologie préventive. Les cartes présentées offrent non seulement une représentation précise de la distribution des vestiges antiques, mais permettent également de mieux comprendre l’évolution de l’urbanisme à Reims.
    Ces vingt-cinq dernières années, la multiplication des interventions archéologiques autour de l’agglomération rémoise a stimulé les réflexions sur l’enregistrement des nombreuses données récoltées au gré des opérations. Depuis les années 1980, plusieurs essais ont permis d’aboutir à différents systèmes de saisie informatique des enregistrements issus des terrains qui se sont succédés sans pérennité pour diverses raisons de compatibilités ou d’impossibilité d’évolution.
    C’est dans ce contexte que GISCAr (Geographical Information System of Champagne-Ardenne et Reims) a été créé. Complémentarité d’un système d’enregistrement des données archéologiques et d’un SIG, son principal objectif est d’offrir la possibilité de créer pour la première fois un ensemble cartographique exhaustif des vestiges antiques mis au jour sur Reims dans un espace géoréférencé précis et de pouvoir interroger visuellement les informations à l’aide des données intégrées à la base de données, couplée aux entités intégrées au SIG.
    SIG et bases de données pour la modélisation spatiale
    Il permet de fournir des plans communs et homogènes, illustrant la répartition des objets d’étude dans l’espace antique rémois. Le SIG permet de procéder à des requêtes et de générer des plans à l’échelle des opérations archéologiques (OA), des unités architecturales (UA), ou encore des faits (F) et des unités stratigraphiques (US). Une grande variété de possibilités permet par l’utilisation de symboles variés (points, polylignes et polygones) et d’outils statistiques spatialisés (histogrammes, etc.), de mettre en évidence des phénomènes divers et complexes, principalement sur l’organisation viaire antique.
    Les points sont utilisés principalement pour les données topographiques issues des différents levés sur le terrain ou des localisations des objets. Les polylignes correspondent aux données linéaires comme les axes, les coupes ou encore les représentations des MNT (modèle numérique de terrain). Les formes polygonales sont réparties sur quatre couches principales (shapefiles) et caractérisent les entités liées, de la plus petite à la plus grande échelle : aux emprises des opérations, aux ouvertures (tranchées, sondages, décapages), aux unités architecturales et enfin aux faits archéologiques.
    Chacun de ces fichiers de données contient une table attributaire très légère, dont la fonction essentielle sera de contenir un identifiant unique, spécifique à chaque entité, permettant d’effectuer une jointure avec les données archéologiques, par l’association de la forme géométrique avec les informations issues de la Base de Données Archéologiques (BDA) utilisée à Reims. Les jointures et l’interopérabilité se fait automatiquement dans le SIG. Les tables attributaires récupèrent les champs de la base de données qui caractérisent les différents types d’entités, afin de procéder à de rapides catégorisations au sein du SIG.
    Lorsque toutes les jonctions ont été réalisées, il est alors possible de créer des cartes simples ou diachroniques. Dans le cas des opérations rémoises, la sémiologie des différentes entités a été déterminée et uniformisée depuis la conception des premiers SIG, en suivant les principes de la sémiologie graphique de J. Bertin (Bertin 2013). La jointure des tables avec le shapefile des faits permet d’appliquer automatiquement la symbologie selon la nature de chaque entité qui a été harmonisé au préalable. Par exemple, les entités marquant des éléments architecturaux sont représentées par leur polygone sur trame noire avec un contour blanc de faible épaisseur, quant aux structures dédiées à l’adduction d’eau, elles sont représentées avec une trame bleue au contour blanc. La reconnaissance est fait automatique grâce au lien entre la BDD et la nature du fait. Ce dispositif s’applique également aux emprises et aux ouvertures des opérations, ainsi qu’aux autres données géométriques intégrées au SIG. Une simple interrogation des données ou le choix des entités à visionner permet d’établir une carte simple (carte de localisation).
    Approche diachronique pour une lecture évolutive
    Dans le cadre d’une création de carte diachronique, l’interopérabilité entre les données et la chronologie s’effectue à l’aide d’un système de datation mis en place à Reims. La représentation chronologique des entités s’effectue par une interrogation simple s’appliquant sur les données de la requête chronologique basée sur le système chronologique créé à Reims, en ne faisant apparaitre que les entités attribuées à l’état ou la période demandé.
    Cette méthode offre l’opportunité de convenir à tous les contextes d’opérations archéologiques, aussi bien en rural qu’en urbain, même si elle exploite tout son potentiel dans ce dernier. L’intérêt de cette méthode réside dans l’élaboration de cartes diachroniques pour des opérations aux contextes stratigraphiques complexes ou non. Ainsi, ce principe révèle de façon claire, état par état, la superposition des vestiges avec peu de manipulations sémiologiques ou des requêtes simples.
    À une échelle différente, les données liées au réseau viaire par exemple vont bénéficier d’une BDD à part, découlant du premier modèle mis en place par F. Berthelot en 2004 lors de son mémoire de maîtrise. Les données restent encore à traiter, harmoniser et à compléter.

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Pour les cartes interactives qui suivent :

Précautions d’utilisation :
 pour vous déplacez d’une carte à l’autre vous devez utiliser la barre de défilement se trouvant sur la droite, celle de la fenêtre chronocarto.
 pour revenir à la vue globale il faut cliquer sur le bouton suivant :


 la légende de la carte est visualisable en cliquant sur l’icône suivante :

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Fig. 1 : Localisation générale de Reims

Fig. 1 : (Ouvrir dans une nouvelle fenêtre)

Issu de GISCAr (Geographical Information System Champagne-Ardenne Reims), cette carte permet de situer de manière précise les principales opérations archéologiques, les monuments, etc., dans leur environnement urbain actuel, tout en offrant une vision globale du projet d’étude.

Fig. 2 : Contexte géologique

Fig. 2 : (Ouvrir dans une nouvelle fenêtre)

Les opérations archéologiques sont localisées sur cette carte dans leur contexte géologique. Elle présente les caractéristiques géologiques du sous-sol de la région de Reims, offrant une analyse des différentes formations géologiques présentes sur le site. Elle permet ainsi de mieux comprendre les conditions géologiques dans lesquelles les vestiges ont été conservés et d’évaluer les impacts du terrain sur la préservation des structures et les artefacts antiques.

Fig. 3 : Cadastre et trame urbaine

Fig. 3 : (Ouvrir dans une nouvelle fenêtre)

Cette carte met en évidence l’analyse du cadastre historique et de la trame urbaine antique. Elle met en évidence l’organisation de la ville. Ce travail cartographique permet de retracer l’évolution de l’urbanisme de la ville, en soulignant les liens entre les modifications du paysage urbain et les découvertes archéologiques récentes.

Fig. 4 : Opérations archéologiques récentes

Fig. 4 : (Ouvrir dans une nouvelle fenêtre)

Cette carte permet de localiser avec précision les opérations en lien avec l’étude de la trame urbaine et d’offrir à moyen terme une synthèse des résultats obtenus.

Fig. 5 : Localisation de l’opération d’archéologie préventive aux 17-19 rue Lesage et des prélèvements micromorphologiques

Fig. 5 : (Ouvrir dans une nouvelle fenêtre)

Exemple de la rue Lesage : un cas spécifique d’étude : celui de l’opération préventive menée aux 17-19 rue Lesage

Cet exemple concret permet de mettre en perspective les résultats du projet dans un contexte archéologique précis. La fouille préventive a révélé les étapes de l’évolution d’un secteur de la ville antique de Durocortorum (Reims) (Charbonnier 2023).
L’urbanisation de cette zone débute au début du Ier siècle av. J.-C, marquée par la création d’une rue orientée nord-sud. Cet axe de circulation, aménagé sur le substrat crayeux, est bordé dès sa conception par un trottoir latéral observé à l’ouest et régit l’organisation spatiale du quartier jusqu’à son abandon quatre siècles plus tard.
Les premières constructions à proximité de cette rue correspondent à des bâtiments aux élévations en matériaux périssables, tandis que la dernière phase d’occupation voit l’apparition de structures domestiques et artisanales. Les pièces aménagées en façade de la rue, probablement des boutiques ou ateliers-boutiques, renforcent l’idée d’une activité commerciale. Le trottoir, matérialisé par des piles ou des dés en calcaire supportant des colonnes, suggère la présence éventuelle d’un portique, accentuant l’importance économique de cet îlot. Les constructions s’étendent vers l’ouest sur un espace résidentiel, identifié grâce à des traces de murs et de sols aménagés.
Malgré sa localisation « hors les murs », la rue demeure fonctionnelle jusqu’à l’abandon définitif du secteur à la fin du IVe siècle, avant qu’une nouvelle phase d’urbanisation ne soit perceptible qu’à l’époque contemporaine.

Fig. 6 : Photo de la stratigraphie des différentes couches composants l’axe de rue antique. Les niveaux de craie correspondent aux recharges successives de la chaussées, intercalées par les niveaux de circulation (niveaux de terre grisâtre)


Fig. 7 : Photo zénithale du niveau empierré de la rue avec ornière profonde creusée par le passage des roues


Fig. 8 : Photo en plan d’un niveau de recharge en craie compactée de la rue antique

  • Étude micromorphologique de la rue cardiale

L’étude micromorphologique menée sur les stratifications de la rue, vise à analyser les différents niveaux de circulation et leurs évolutions au fil du temps (Charbonnier 2023). En combinant observations sur le terrain et les analyses au microscope, cette étude révèle l’homogénéité des matériaux constitutifs de la rue, tout en mettant en lumière des variations dans son aménagement et son fonctionnement au cours des siècles, notamment par l’identification d’épisodes de circulation et de réparations successives.

Fig. 9 : Photo de l’un des logs de prélèvement des niveaux stratigraphiques de la rue antique pour l’étude micromorphologique

Lors de la phase de terrain, un échantillonnage raisonné a été effectué en fonction des questionnements archéologiques, avec dix prélèvements réalisés dans les niveaux de la rue (logs 1 et 2) et six prélèvements dans les niveaux du trottoir (log 3). Ces prélèvements ont été réalisés en colonne stratigraphique continue, suivant le protocole établi pour les études micromorphologiques des rues (Charbonnier, Cammas 2015 ; 2018).

Fig. 10 : Photo d’ensemble des lames minces réalisées dans le cadre de l’opération de la rue Lesage pour l’étude micromorphologique des niveaux stratigraphiques de la rue

Les clichés des lames minces présentées ici illustrent l’analyse micromorphologique des échantillons prélevés sur la rue, permettant d’étudier la nature et l’organisation des constituants des niveaux de circulation à l’échelle microscopique. Ces lames ont été observées sous microscope polarisant à différents grossissements, révélant des détails spécifiques sur les processus naturels et anthropiques à l’origine des formations stratigraphiques.

Fig. 11 : Planches des photos de l’ensemble des lames minces réalisées au microscope

Cette sélection de clichés illustre les résultats des analyses micromorphologiques des unités stratigraphiques de la rue Lesage, permettant de caractériser la succession des états de circulation et les processus de formation des couches de circulation. Ces observations révèlent des traits structuraux tels que la compaction, les ornières, les réparations et l’intégration de matériaux anthropiques, fournissant ainsi des données sur l’évolution dynamique de la bande de circulation et des mécanismes d’aménagement associés.
Conclusion
Ces analyses cartographiques et micromorphologiques apportent un éclairage nouveau sur l’évolution urbaine de Reims durant l’Antiquité, en mettant en évidence les interactions entre les dynamiques d’occupation, les infrastructures et les pratiques de circulation. Ce projet interdisciplinaire illustre l’apport fondamental de l’archéologie préventive couplé aux méthodes d’analyses spatiales dans la compréhension de Durocortorum.


BIBLIOGRAPHIE GENERALE

BIBLIOGRAPHIE GENERALE

Balmelle et al. 2019
BALMELLE A., CAVE M., JOUHET É., MATHELART P., MOIRET F., ROLLET P., SINDONINO S., STOCKER P., THIOL S., « Évolution de la ville de Reims à la fin de l’Antiquité », in BAYARD D., FOURDIN J.-P. (éd.), Villes et fortifications de l’Antiquité tardive dans le nord de la Gaule. Actes du colloque tenu à Villeneuve d’Ascq et à Bavay, 25, 26 et 27 mars 2015, Villeneuve d’Ascq : Revue du Nord, coll. « Revue du nord. Hors série. Collection Art et archéologie, 26 », pp. 349‑360.

Bergier 1622
BERGIER N., Histoire des grands chemins de l’empire romain, contenant l’origine, progrés, et estenduë quasi incroyable des chemins militaires, pavez depuis la ville de Rome jusques aux extremitez de son empire. Où se voit la grandeur et la puissance incomparable des Romains  : ensemble, l’esclaircissement de l’itineraire d’Antonin, et de la carte de Peutinger, Paris : C. Morel, imprimeur du Roy.

Berthelot 2004
BERTHELOT F., La structure et l’évolution des rues antiques de Reims (Durocortorum), mémoire de maîtrise (Paris, université de Paris 1 - Panthéon-Sorbonne).

Berthelot, Poirier 2010
BERTHELOT F., POIRIER M., « Urbanisme et programme monumental de la ville de Reims/Durocortorum entre le Ier et le IVe siècle ap. J.-C. », in Meetings between cultures in the ancient Mediterranean. Actes du 17e colloque international d’archéologie classique, Rome, 22-26 septembre 2008 [en ligne], vol. E, E11, Rome : Ministero per i beni e le attività culturali / International association for classical archaeology, coll. « Bollettino di archeologia online, 1 », pp. 21‑41, URL : https://bollettinodiarcheologiaonline.beniculturali.it/wp-content/uploads/2020/09/3_BERTHELOT_ET_AL.pdf [lien valide au 8 septembre 2016].

Cavé 2022
CAVE M. (éd.), Reims antique, capitale de province, Gallia, 79, 1, Paris : CNRS éditions.

Chossenot et al. 2010
CHOSSENOT R., ESTEBAN A., NEISS R. (éd.), Carte archéologique de la Gaule. Reims, 51/2, Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule ».

Rollet et al. 2013
ROLLET P., BERTHELOT F., FLORENT G., JOUHET É. (éd.), Durocortorum  : rue Maucroix, un quartier excentré d’une capitale de province romaine (fin du Ier s. av. J.-C. - Début du IVe s.), Bulletin de la Société archéologique champenoise, 104, 2011, n°4, Reims : Société archéologique champenoise, coll. « Archéologie urbaine », 10.

BIBLIOGRAPHIE "Reims et l’approche cartographique des données micromorphologiques"

BIBLIOGRAPHIE "Reims et l’approche cartographique des données micromorphologiques"

Charbonnier 2023
CHARBONNIER M.-C., Reims (Marne), 17-19 rue Lesage. Fenêtre sur rue  : évolution d’un quartier périphérique en bordure d’un cardo à Durocortorum (Ier-IVe s.), rapport de fouille archéologique, Metz : Inrap Grand Est.

Charbonnier 2023

CHARBONNIER M-C., BANDELLI A., BRUNET M., BOUDRY J., GONNET A., GROETEMBRIL S., JAGOU B., JODRY F., LOUIS A., MATHELART P., PILON F., RABASTE Y., SCHUTZ G., Reims, 17-19 rue Lesage. Fenêtre sur rue : évolution d’un quartier périphérique en bordure d’un cardo à Durocortorum (Ier –IVe s). Rapport de fouille, Inrap Grand Est, Metz, 2023, 2 vol. 496 p., 486 fig.

Charbonnier, Cammas 2015
CHARBONNIER M.-C., CAMMAS C., « Apport de la géoarchéologie à l’étude des espaces de circulation dans les villes antiques (Nord de la France) », in BECK C., GUIZARD F., HEUDE J. (éd.), Sols en mouvement. Actes des rencontres internationales de Liessies (24, 25 septembre 2014), Villeneuve-d’Ascq : Revue du Nord, coll. « Revue du Nord. Hors série. Coll. Art et archéologie, 23 », pp. 133‑146.

Charbonnier, Cammas 2018
CHARBONNIER M.-C., CAMMAS C., « Characterization of Gallo-Roman roads in northern France using micromorphological methods », Quaternary International, 483, pp. 194‑210.