Décors in situ

La forme de conservation des enduits décoratifs ou techniques, peintures et stucs, trouvés en place

Apparu lors du colloque, « Décor & architecture en Gaule, entre l’Antiquité et le Haut Moyen-âge, Mosaïque, peinture, stuc » (Toulouse 2008), « Décor in situ » s’intéresse à la forme de conservation des enduits décoratifs ou techniques, peintures et stucs, trouvés en place. Menée en France, l’approche se développe dans les autres provinces romaines (Proche-Orient, Afrique). La fourchette chronologique couvre la période du Ve siècle av. au Ve s. ap. n. ère (jusqu’au VIIIe s. au Proche-Orient). Aucune synthèse n’existe sur cette forme de conservation, alors qu’elle est essentielle pour la compréhension des découvertes. D’un autre côté, un monument peint bien conservé (ou un site) qui offre une très grande quantité de découvertes (en Italie, au Proche-Orient) pourra être sous estimé ou bien soulever une série de problèmes (en termes d’analyse et de conservation) à reconsidérer du point de vue méthodologique.

La carte qui suit rend compte des lieux (communes) avec présence d’un décor in-situ.
L’outil "jumelles" permet une recherche par nom de commune (Saisir les premières lettres et choisir parmi les noms proposés).
Auteur : Claude Vibert-Guigue

Projet en cours


 

Le programme se fonde sur des clichés pris au moment de la découverte (ou sur des gouaches, des gravures, etc.). Le territoire national est privilégié, avec des approches dans d’autres provinces romaines ou d’autres périodes. Des exemples en Italie complètent le tableau d’un point de vue historique, iconographique et méthodologique. Le programme fonctionne sur un mode exploratoire, innovant, afin de laisser à la recherche toutes les voies possibles. Bien que les découvertes in situ soient une source d’informations importante, il en est fait assez peu de cas (le constat est le même au niveau européen). Il s’agit de combler une lacune documentaire en y associant les sols décorés et des aménagements (banquette, cheminée, niche, escalier, sarcophage, etc.) trouvés plaqués sur les enduits.
Les observations et résultats obtenus répondent aux demandes des informaticiens cherchant à rendre plus réalistes des restitutions virtuelles en 3D. Aux modèles pompéiens trop facilement pris en référence, peuvent se substituer des éléments plus proches, mais demeurés méconnus, de l’exemple provincial traité.